J'utilise ce mot non pas dans un contexte de compétition mais dans l'idée de savoir si l'on peut chasser réellement du gibier sauvage en Haut vol , donc qu'avez vous pris depuis le début de la saison ?

cette saison est assez catastrophique pour moi et j'ai recommencé extrêmement tard .
pour le moment sur deux vols sur gibiers une poule.
l'autre une perdrix inratable le fut par un oiseau trop haut en poids qui attaqua mollement.
néanmoins:je pense ma forme capable de prendre facilement deux fois sur trois
la difficulté majeure est de bien servir.
le gibier se lève toujours lorsque l'oiseau a le dos tourné et si la remise est proche , il gagne une ou deux secondes précieuses qui lui permettent d'échapper.
dans le haut vol c'est le chasseur qui est bien souvent déterminant.
mal servi ,un oiseau peut se décourager et perdre toutes se qualités.

Merci Nébli pour ta réponse apparemment courageuse vu le nombre de réponse de tes collègues de haut vol.......Messieurs soyez honnêtes , cette question n'est pas un interrogatoire , nous ne sommes pas au tribunal.....Je voulais juste m'informer , malgré l'esprit Formule I , de l'efficacité du Faucon en captivité .

Hello Pascal,

Je ne sais pas si je rentre dans ce que tu entends par "haut-vol" ni dans la catégorie gibier puisque je ne vole que la corneille.
Mes 2 tiercelets de G/S ont pris de compagnie 50 corneilles (un des 2 est légèrement blessé en ce moment donc ils sont à l'arrêt pour quelques semaines).
La forme de G/S dont s'occupe ma femme 6 corneilles
Le tiercelet de Harris 12 corneilles et 3 divers
L'hybride pèlerin/yankee n'a rien pris.

Si je réponds comme certains fauconniers de renom belge dans l'annuaire de l'ANFA, je suis à plus de 100 prises.

Si je compte uniquement le sauvage, non remis et pas l'escap: 2.

Mais cette année, les 2 sont des accidents de parcours, je ne voulais pas qu'ils prennent. Ce sont des jeunes oiseaux "rouges" et l'objectif de la première année est de les mécaniser, leur donner du plafond et de la confiance en eux. L'an prochain, c'est autre chose.

Le vol d'amont est une disciplie qui se compose eur 3 ans pour les pèlerins et 3 mois pour les hybrides. Parfois je regrette les hybrides mais quand je vois voler les pèlerins, je change d'avis!

Merci Claude , je prépare ma retraite..........Etant Chasseur je ne voudrais pas rentrer dans le contexte vol égal pigeon d'escape car la routine me fera vite oublier la Chasse avec ses imprévus .

Ma plus "belle" saison n'a compté que 27 prises de sauvages. Je ne parle pas de vol de corneille: près de 100% de réussite une fois l'oiseau musclé.

Et quand je parle d'escap ou de remis, ce n'est pas que du pigeon.

TOUT le sud de l'Espagne n'a que du perdreau rouge de remise. il n'y a qu'à voir leurs comportements comparés à ceux de Leon.
Les fauconniers espagnols qui prennent un oiseau du nord acceptent tous ce fait.
Comment les compter alors?

J'admire les fauconniers qui volent les oiseaux difficiles à prendre dans de jolies conditions.
Je ris quand un fauconnier relâche 500 perdrix autour de deux bandes de maïs pour faire du score.
Mais j'aime un montagnard qui fait deux prises par an de coq ou de lagopède.

Nous avons volé avec Etienne et nebli des faisans et gris purs sauvages. Ces journées valent plus que beaucoup d'autres.

Les Allemands ont des oiseaux qui tuent tout avec un plafond de 50 mètres. J'avoue que ce n'est pas pour moi.

Il est donc difficile d'ambitionner le style et la perfection plutôt que la quantité.

Mais quand tu seras retraité, j'espère que tu auras les moyens de t'acheter de la viande sans devoir compter sur l'apport protéiné de la chasse de haut-vol.

Peut-être qu'une bonne canne à pêche sera la mieux venue........s'il reste du poisson!!!! Pour en revenir à la prise je préfère de loin une belle qu'un nombre indéfini; de loin ma prise de grive vaut bien cent lapins.

ta prise de grive? raconte!

je crois que l'on peux retourner ta question Pascal au bas vol,il suffit juste que l'on enléve les prises de lapins.
Alors amis autoursiers,si on vous enléve les prises de lapins que vous reste t'il?
Pascal

Suite à une belle balade sans occase , nous longions à ma gauche une parcelle impénétrable et à ma droite une coupe ayant une végétation de cinquante centimètres de haut . Un de mes chiens pénètre à une bonne trentaine de mètre dans cette dernière parti et fait partir la grive qui bien sur se dirige vers le trés sale...Immédiatement ma forme se jette et je la lâche avec une fraction seconde de réflexion. Partie à l'opposé du couvert la grive a décrit un demi-cercle, ma forme part au raz du sol , prend de la vitesse et lorsque sa proie arrive à cinq mètres de haut par dessus le couvert , suite à une chandelle l'attaque par dessus et prend dans et même sous la remise.Elle en est à sa sixième prise de grive et toujours dans les même conditions : elle rabat sa proie suite à un piquet dans le sale et prend au sol.J'aimerai avoir l'occasion de lâcher à découvert pour observer l'attaque mais je pense qu'elle n'aurait aucune chance alors que ces conditions décrites la grive est obligé de se jeter au sol et là ce n'est plus elle qui décide mais l'autour.

Charrie t elle ses petites prises?
pascal

Dès le début de ses premières petites prises je lui ai laissé faire sa gorge donc actuellement elle ne charrie pas . D'autre part elle ne se nourrit que sur le change.

très belle attaque
voici une des nombreuses attaques réalisées sur grive par le tiercelet barbarie calidus de sokol:

plafond : une petite centaine de mètres.
terrain :champs de betteraves , remise: une rangée de peupliers.
chiens : pointer de 2 ans
gibier : grive mauvis
le chien est remarquablement bon sur ce gibier il les arrête parfaitement sans faux arrêts et avec une grande ténacité.
les betteraves se présentent comme une mer verte ou le gibier , invisible,peut tranquillement se reposer pendant sa migration nocturne.
les grives sont levées une par une et doivent pour rejoindre les peupliers , voler une centaine de mètres à découvert .
sitôt levées certaines partent au ras des betteraves entrainant un piqué époustouflant de l'oiseau qui se place dans la queue les grives se jettent dans les betteraves comme des oiseaux de mer plongeant dans l'eau à l’approche d'un faucon, chandelle immédiate , prise de plafond et bascule à nouveau vers une grive qui tente la traversée,.
là la joute aérienne commence, piqué du faucon , esquive in extremis de la grive sur la gauche , son ventre clair se détache un instant avant d'être enveloppée par l'ombre du faucon mais elle s'est dématérialisée in extremis et on la revoit un mètre à droite ou au dessus parfois en dessous
la grive arrive à plonger dans le peuplier alors que le faucon repart se recentrer sur le chien dans les betteraves .
chaque vol est magnifique par le travail du chien , le vol spectaculaire du faucon et le remarquable sang froid du gibier

C'est de la Chasse tel que je la conçois Dans les dunes , le long du littoral , de nombreuse grives franches prennent refuge dans les gourbeys qui sont un genre de petits roseaux de un mètres de hauts. Je suis persuadé qu'avec quelques escapes un oiseau de bas ou de haut vol peut prendre régulièrement par le fait que la remise est milieu trés clairsemé . En 1980 nous allions ,avec ma petite soeur, laché des moineau non écourtés à ma forme de buse variable volant à 1000 g et qui troussait en plein vol....de bons souvenirs de mon premier oiseau de...chasse : elle s'appelait Taïga.

C'est mieux qu'un score:

La prise du jour avec mon petit tiercelet de calidus/barbarie: une poule faisan après un arrêt du pointer (plus de 15 minutes) patronné par la setter.
Un service alors que l'oiseau n'était pas encore à un bon plafond mais parfaitement centré (80m).

Le faucon a hésité un quart de seconde et pique sur la poule qui volait à 1 mètre au dessus des betteraves.
Joli piqué pour casser une aile à la poule qui sera reprise dans les betteraves.

La différence de taille est parlante et les ailes croisées un excellent singne de condition physique.

sokol a écrit:

La prise du jour avec mon petit tiercelet de calidus/barbarie: une poule faisan après un arrêt du pointer (plus de 15 minutes) patronné par la setter.

Sacré nez vos chiens pour planter des arrêts fermes sur terrains aussi découvert ( au vu des photos ).Et quelle sagesse si de plus ils ne bourrent pas le gibier à vu.


Je suis certain de devoir travailler encore ma jeune drahthaar pour en arriver là.
Par chance le gibier où je chasse se matte, me permettant plus de souplesse pour mes chiennes.

Demain matin je pense la sortir sans ma vieille epagneul car il y a comme une concurrence entre elles, que je n'arrive pas à stopper, enlevant de la qualité de mes 2 chiennes.

Encore bravo à toi sokol !!!

Super!
Merci pour le partage de vos prises.
J'avais de la visite aujourd'hui et je n'ai pas résisté à voler les sacrets.
Ils ont volé de compagnie. Le faucon sain tenu un peu plus serré que son frère en convalescence a levé les corneilles en écumant la petite haie ou elles s'étaient remises et a servi une magnifique occasion à son frère qui bloquait la haie à +-70m d'altitude. Sous la pression de l'oiseau qui frappe le couvert, une dizaine de corneilles sont sorties du buisson et l'une d'elle se fais cueillir au bout d'un joli petit piqué.





Nous ferons un second vol avec le pèlerin du copain et prendrons une corneille après un joli petit vol.
Chose amusante nous avions placé une petite caméra sur le dos des faucons et avons pu revivre les vols de l'intérieur.
Comme nous suivions le vol aux jumelles, de nombreux détails nous avaient échappés comme le fait que le pèlerin buffète sa corneille à 3 reprises avant de la lier.

[quote="cedric84Sacré nez vos chiens pour planter des arrêts fermes sur terrains aussi découvert ( au vu des photos ).Et quelle sagesse si de plus ils ne bourrent pas le gibier à vu.



[/quote]

L'arrêt était dans les betteraves mais j'ai gorgé l'oiseau dans un semé pour ne pas casser les plumes du faucon.

Finalement avec le Faucon il y a de quoi faire........Un territoire immense et plat , du gibier à profusion, un faucon bien et entrainé , un bon chien et un fauconnier avec beaucoup de temps ; c'est quant même pas compliqué...

On est tous d accord. Rien de plus simple.

C est le gibier qui fait le chien et le chien qui fait le faucon. Le fauconnier suit comme il peut!

Une image sympa prise avec la caméra posée sur le dos d'un des 2 sacrets hier:



On y voit le faucon qui mène l'escadrille, mon village dans le fond, et les corneilles (petits grains noirs) qui paniquent et tombent dans une petite haie qui se trouve hors champs sous le bord inférieur de la photo.

Sympa le clin d'oeil..

Non non ce n'est pas un "fake" Pascal.
C'est une capture d'image d'un petit film tourné hier avec une caméra "porte-clef" montée sur le dos d'un de mes tiercelet de G/S.
les films ne sont pas vraiment présentables car les battement d'aile secouent terriblement l'image lorsque la caméra est montée à la place de l'émetteur.
Par contre c'est vraiment marrant de revisionner le vol, surtout quand la prise se passe loin et qu'on a pas pu tout suivre.
On constate parfois des contacts qu'on a pas nécessairement vu aux jumelles.

Désolé pour le hors sujet...

Ce n'est pas ce que je pensais mais au contraire et c'est l'avenir de pouvoir équiper nos oiseaux d' moyens modernes pour capturer certaines images.

Le calidus/barbarie a refait le même numéro sur un arrêt de la setter patronné par le pointer.

La poule a évité le choc grâce à unplongeon dans les betteraves.

Le tiercelet a hésité un instant et elle a pris l avantage.

Faut dire qu il était tard et que la lumière commençait à manquer. J ai tout vu sur fond sombre.

Nebli a mieux vu que moi, il était mieux placé. Il décrira le tout avec plus de précision.

Finalement ce petit calidus/barbari semble être un bon oiseau de vol d'amont . Serait-il possible de mettre une forme de ce croisement en vol d'amont pour voler la corneille , ou est-il mieux pour le noir de les mettres uniquement en vol à vue ?

La petite photo du jour prise par un de mes tiercelets en attaque solo sur un couple.
La micro-caméra est fixée sur le dos du faucon ce qui n'est pas idéal pour la stabilité de l'image mais ca reste sympa de revoir les vols depuis l'oiseau.

Je vois que tu es toujours au top de la technologie.
Je me sens vieux et con...

Bravo, super.

Il l'a prise?

Non il l'a râté!
lorsqu'ils volent solo, le taux de réussite des tiercelets diminue sensiblement par rapport à leurs vols de compagnie.
Ici, le couple de corneille a joué "la stratégie de la course relais" en partageant l'effort de la poursuite et en fatigant le faucon à tour de rôle.
Le vol est monté à une grosse centaine de mètres puis redescendu puis remonté. La photo est prise une fraction de seconde avant une manoeuvre évasive de la corneille qui est parvenue ensuite à se placer dans le dos du faucon et à s'y maintenir en le forcant à monter jusqu'à ce qu'il abandonne et se mette à glisser vers un groupe au loin. Je l'ai repris au leurre avant qu'il ne s'éloigne trop de mon territoire car je préfère éviter qu'il prenne dans un gros groupe qui risque de le matraquer si je ne peux pas intervenir rapidement.

Les corneilles sont capables de trucs vraiment bluffant.
La photo ci-dessous est prise depuis le pèlerin de Eddy et montre une manoeuvre évasive ou la corneille fait un salto avant.
Le pèlerin l'a percutée mais n'a pas réussi à lier.

Ce midi nous avons volé les sacrets en duo chez leur éleveur.
Ils ont fait une belle performance et ont pris leur corneille avec domination.
En plus ils nous ont pris plein de photos:

Très sympa ces clichés , on se retrouve au centre de l'action. J'adore !!!

Avec FL, c'est la mort en direct
Au niveau technique et matériel, je constate avec dépit le train de retard, avec les ouagons comme vous dites en Belgique...

Terrible. N'ayant ni le temps, ni la patience, ni surtout les compétances nécessaires à installation de tout ce bric à brac, je reste ébahi.
Après reste aussi le coût de l'ensemble et aussi le temps de l'entretien matériel...Tout totalisé, on ne doit pas être loin du prix d'un gerfaut.

"La mort en direct", tu ne crois pas si bien dire Etienne mais hier, c'était presque celle de mon faucon le thème du film...
J'ai mis un peu de temps à le retrouver et lorsque enfin je m'en approche, je lève 2 buses du champs de moutarde.
A l'analyse des images, elle n'ont pas fait dans la dentelle en essayant de détrousser mon vaillant petit tiercelet qui n'as pas lâché sa corneille pour autant

ton faucon n'a rien au moins

A première vue non mais c'est difficile de repérer une petite blessure sous son plumage fourni.
Pendant ma recherche, j'ai entendu l'oiseau crier à 2 reprises mais je suis incapable de dire si il a été pris.
Sur les images de la caméra, je vois qu'il se met presque sur le dos pour faire face à la buse lorsqu'elle attaque donc je suppose qu'ils se sont pris aux pattes.
Aujourd'ui il allait bien. Je croise les doigts pour qu'il ne souffre pas d'une petite blessure qui pourrait s'infecter sans que je puisse la repérer.

Je croise les doigts aussi pour toi .

Je crains un vrai accident lors du passage sous un fil à vaches ou un barbelé.

Pour avoir volé la Corneille pendant plusieurs saison, j ai chaque annee perdu la plume et son émetteur sous une clôture lors d une poursuite.

Je n ose pas imaginer ce que ça donnera avec une caméra sur un harnais.

Je suis à Abu Dhabi ou la mode est de filmer les vols avec une camera sur un chaperon adapté. La différence est l absence de clôture...

Prudence , toujours!

La mise en garde est sans doute justifiée car effectivement la caméra est sensiblement plus saillante que l'émetteur sur le dos de l'oiseau.
La technique du chaperon modifié est bien meilleure car les images obtenues sont surprenantes de stabilité. J'ai prévu de m'y essayer mais ca va demander un peu de travail.

Prise d'une perdrix rouge avec une forme de lanier d'une mue.

Hello,

La corneille d'aujourd'hui a été prise juste au dessus de nos têtes après avoir été séparée de son groupe par une manoeuvre intéressante du faucon ou il se retourne et passe carrément en vol dos une fraction de seconde.
Au moment du cliché, la corneille tente de rejoindre mon véhicule pour se réfugier dessous et plonge en alarmant.
Le second faucon a entrepris une autre corneille du groupe et je le retrouve loin de son frère près d'une haie. Bredouille avec une buse à ses côtés. Elles sont partout cette année!

Ce weekend, nous avons eu l'occasion de pouvoir tâter de la corneille des polders.

Le décor était magnifique (la météo un peu moins) avec des oies et des canards partout.
Les corneilles ne se comportent ici pas du tout comme chez nous.
Vu le manque de couvert, je m'attendais à ce qu'elles montent et qu'elles joue la course relais pour fatiguer le faucon mais il n'en a rien été.
Elles ont plutôt chercher à se camoufler, à distraire le faucon et à le faire heurter une clôture ou une barrière. Les vols se passaient à faible altitude et tournoyaient avec de nombreux virages très serrés en collant au "relief" (si on peu dire ca dans un polder).
Sur une des photos, on remarque même qu'une corneille essaye de se débarrasser de son agresseur en l'amenant droit sur un groupe de canard.
C'était très malin mais ca n'a pas fonctionné...
Mon sentiment est que ces corneilles n'ont pas souvent été prises pour cible par un faucon. La bio diversité dans le polder est bien plus grande que dans les mornes plaines de ma région et les grand faucons délaissent probablement les corneilles pour s'attaquer à d'autres proies plus faciles.
En 3 vols nous avons pris 3 corneilles.

Génial, cela nous permet de découvrir tout ce qui nous échappe et de confirmer clairement les hypthèses émises sur les tentatives des proies pour échapper aux prédateurs : ici le change.

j'adore, merci

Il neige sur la campagne du plat pays...
En fin d'après midi nous volons les sacrets de compagnie et faisons la 60e prise de la saison.
Pour l'occasion, l'un des deux tiercelet porte une caméra sur le front. Le petit film est spectaculaire et très dense.
En voici quelques moments choisis:

FL a écrit:

En voici quelques moments choisis:

Superbe ces images !!! Assez surprenant ce système ...